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Mohamed Aankour est un chanteur marocain de musique Amazigh parmi ceux et celles qui donnent à cette citation toute sa vérité, tout son sens de par la mélodie de la voix et la générosité qui se dégage à travers l’interprétation et la composition de la chanson amazighe ! .
Mohamed Aankour est Né à Rabat dans une famille amazighe, Mohamed Aankour n’a pourtant commencé à parler le berbère qu’à l’âge de 10 ans ! Ce fut quand il emménagea à Tounfite (village de Moyen Atlas) où son père, soldat dans les forces armées royales, fut muté.
Son apprentissage de la langue se renforce quand son père prit l’habitude de l’envoyer passer ses vacances parmi ses grands parents du Moyen Atlas. Là, entre Tounfite et Ait Moussa (le village natal de son père) la musique amazighe a fini par avoir le dernier mot.
C’est là que Aankour a mordu à la culture Amazighe à pleines dents, et a découvert sa passion pour la musique et le chant amazigh. Il était attiré par les chants d’Ahidouss dont les refrains étaient de toutes les festivités à Ait Moussa. Son don inné pour la musique et le chant amazigh se révéla. C’est effectivement un don car aucun membre de sa famille n’était artiste et n’avait pu, de ce fait, influencer son destin.
Dès son très jeune âge, en route vers son école primaire à Tounfite, Aankour chantait sur le rythme des ardoises de ses amis qui étaient comme seul instrument de musique.
Aankour a fait ses études secondaires au nouveau collège à Midelt dans un internat, où il a rencontré les jeunes de son âge de toute la région. La musique faisait parti de leur loisir et pendant les fêtes de fins d’année scolaire.
Son brevet d’études secondaires obtenu, il poursuit des études au lycée technique Mohamed V à Beni Mellal .
Après l’obtention de son baccalauréat technique en 1990 il entame ses études universitaires à la faculté des lettres à Beni Mellal, en littérature Française, où il a complété deux ans. Il est parti, ensuite, à Meknès pour finir sa licence en littérature Française, option linguistique à la faculté Moulay Smail. Rien ne laissait présager qu’un jour Mohamed Aankour va devenir un artiste et un grand de la chanson amazighe.
Même si ce n’était pas toujours facile de concilier entre ses études et sa passion pour la musique et le chant, Aankour a réussi, quand même à compléter son parcours académique tout en continuant de nourrir sa passion pour le chant et la musique et garder cette flamme bien allumée en l’attisant par des soirées animées devant ses camardes dans le campus universitaire. Cette passion qui finira par prendre le dessus à la fin de ses études supérieures.
Son parcours universitaire terminé, sa licence dans les poches, il décide de faire suite aux suggestions de ses camarades universitaires, qui étaient ses premiers fans, et qui ont découvert qu’Aankour avait un timbre dans la voix qui est fait pour la chanson amazighe.
Il décide alors, avec la complicité de son frère Hassan de se consacrer à la musique et ils se sont procurés un violon et un alun. Deux ans plus tard c’est Aziz son plus jeune frère qui a pris la relève de Hassan et qui est devenu, depuis, le bras droit de Aankour. Ce jeune talentueux est rapidement devenu un excellent organiste.
Aankour a fait ses débuts professionnels dans la chanson amazighe en accompagnant les autres artistes avec un alun.
Sa rencontre avec un producteur en 1997 s’avère décisive et donne le coup d’envoie à sa carrière de chanteur. Cette personne a remarqué la voix d’Aankour et lui a demandé de lui composer un album. Ce fut la production de son premier album intitulé : A Rebbi Tubxac ( A Rebbi toubkhach ) en 1998. Ce fut aussi le début de la carrière de ce grand artiste amazigh.
Aankour met l’accent sur les paroles, il utilise un style de poésie simple moins imagée avec des métaphores compréhensible par tous.
Il transmet avec ses textes poétiques et symboliques, sa voix envoûtante rehaussée par une musique composée d’un mélange de musique traditionnelle et moderne, le quotidien de tout être humain entre ses désirs, sa réalité et ses espérances. C’est un des rares artistes amazighs qui écrivent leurs propres chansons.
Aankour comprend, par la suite, la nécessité d'élargir son public, et de faire sortir la musique amazighe de ses terroirs et la transporter au-delà des frontières marocaines; ce qu'il accomplit avec des présentations et des spectacles en Europe, où il est vite devenu parmi les plus appréciés des artistes de son genre: Il a fait tant vibrer ses fans dans différentes occasions dans ce continent, aussi bien dans des mariages, que dans des festivités culturelles ou quand, bénévolement, il anime des soirées pour des œuvres caritatives.
Son parcours artistique a abouti actuellement à la publication de plus d’une vingtaine de CD et K7, et ce, en l’espace de 10 ans !
Tous les albums de Mohamed Aankour ont été bien reçus et appréciés par son public, même si la distribution de son premier album " A Rebbi tubxac ( A Rebbi toubkhach ) " était très faible à cause des problèmes vécus par la maison de distribution.
Les débuts de sa carrière ont été difficiles, comme pour tous les artistes amazighs d’ailleurs, à cause des moyens mis à leur disposition pour leur visibilité. Il a fait son chemin par ses propres moyens et surtout par sa persévérance et son travail continu.
Sa grande passion pour la musique en général et pour la chanson amazighe en particulier lui Ont permis de surmonter toutes les difficultés et de percer dans ce domaine.
Il a fini par imposer son style avec sa voix sublime et chaleureuse, ses mélodies et sa belle musique qui ont contribué à donner à la chanson amazighe une touche chic et romantique. Qui n’a pas déjà entendu et aimé " Amarg tεeddebti ( Amarg Tâeddebti ) " et " Illa uƔamuss nigi ( Illa oughamous nigui ) "? Aankour a aussi chanté l’exil et le sentiment vécu par chaque immigrant comme dans "Meqqar ƔerbƔ ( Meqqar gherbgh ) ".
Sa belle voix, le choix de ses chansons et sa modestie font de Mohamed Aankour un artiste amazigh proche de son public, bien aimé et apprécié par tous.
Il a participé à différents festivals, le dernier était : la 4ème édition du festival Méditerranéen de la culture amazighe à Tanger en juillet 2008. Il contribue aussi à promouvoir la culture amazighe avec ses participations à d’autres activités comme celle organisée par l’association Azal pour la célébration du nouvel an Amazigh 2958 et 2959 à Paris.
Med Aankour travaille sur un nouvel album dont le lancement est prévu pour la fin de cette année.music mp3 video clip 2013 .
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